A l’occasion de la sortie du premier tome “Le réveil d’Entropia” de sa saga littéraire fantasy “Les Sept Reliques”, Joffrey Lebourg, déjà auteur de sept romans, nous a accordé un entretien exclusif.
Pouvez-vous vous présenter en tant qu’auteur ?
Je m’appelle Joffrey Lebourg, j’ai 24 ans et je vis à Brive-la-Gaillarde. Je suis auteur de littérature fantasy et fantastique. Bien qu’étant biologiste de formation, j’ai toujours eu un côté très littéraire. En outre, j’ai toujours été doté d’une imagination très fertile, alimentée par les livres de fantasy que je dévorais. Mes Gardiens sont nés dans la cour de récréation, c’était comme du théâtre avec des amis, puis j’ai commencé à écrire à 11 ans de peur de les oublier en entrant au collège. Mais il m’a fallu plusieurs années avant de tenter l’aventure éditoriale, en 2014. Je suis désormais l’heureux « papa » de huit romans, que je présente régulièrement en salons, j’ai déjà participé à une soixantaine de manifestations dans toute la France.
Vous avez déjà fait paraître plusieurs romans fantastiques avant « Les Sept Reliques », pouvez-vous nous en dire plus ?
Il s’agit de trois trilogies qui se passent dans le même environnement mais avec des personnages différents, donc indépendantes. Les Chroniques des Gardiens et Les Chroniques des Sang-Mêlé se destinent plutôt à des enfants vers 10 ans et à de jeunes adolescents. On y trouve une farandole de sortilèges, de créatures incroyables et de scènes d’action ; certains lecteurs les ont déjà comparés à un style « manga » car cela tire parfois sur le loufoque. Les personnages utilisent la magie élémentaire pour maintenir l’Equilibre universel, sacro-saint principe les opposant tant aux armées des Ténèbres et tantôt aux forces de la Lumière.
Les Chroniques du Nouveau-Monde, dont seul le premier tome est paru pour le moment, propose une optique radicalement différente. Une jeune fille d’apparence ordinaire va devoir explorer le monde entier et apprendre de chaque culture qu’elle rencontrera sur son chemin. La magie est moins visible, mais le merveilleux reste présent dans ce qu’elle voit et ce qu’elle vit, avec notamment une part belle des rêves. Chaque tome la suivra à une époque de son développement (sortie de l’enfance, transition et jeune adulte) et j’espère que le lecteur adolescent évoluera avec elle, tandis que le lecteur adulte se remémorera son propre passage d’un âge à l’autre.
Vous venez donc de faire paraître, « Les Sept Reliques, tome 1 : le réveil d’Entropia », pouvez-vous nous le présenter ?
Dans un monde nommé l’Alkymia, une fédération aristocratique permet la cohésion de chaque nation et empêche la guerre, au profit d’un capitalisme sauvage. Rassurez-vous, il n’y a rien d’engagé, quoique je dénonce plusieurs fois les réalités difficiles derrière un vernis de perfection. Le vrai problème vient du prince-démon Entropia, sur le point de se libérer après trois mille ans d’emprisonnement. Et les dieux ne sont plus en capacité de s’opposer à lui : ils désignent donc une adolescente, Cordélia, comme héroïne chargée de l’enfermer de nouveau. Pour cela, elle doit visiter tous les continents et réunir les Sept Reliques laissées par les dieux. N’étant pas préparée et ayant d’autres soucis en tête, car c’est une orpheline exploitée par sa nouvelle famille, elle s’y engagera à contrecœur. Heureusement, le Destin mobilise deux magiciennes venues d’ailleurs pour l’assister.
A leurs côtés, elle devra apprendre à développer ses capacités, notamment en devant cheffe du groupe de héros qui va se constituer petit à petit au fil des tomes. Sur sa route, elle sera confrontée aux grandes thématiques existentielles : la mort, la justice, la vérité, la foi… et l’amour, bien sûr ! De quoi lui compliquer sérieusement la tâche.
Quelle est votre inspiration pour pouvoir retranscrire un univers autant imaginé (lieux, créatures magiques, histoire…) ?
Ma principale source d’inspiration est la lecture. Je pense qu’on ne peut être écrivain sans lecteur avant cela. Des personnages, des lieux, des caractères, des réflexions philosophiques… Je trouve tout cela en lisant et ça enrichit mon univers. Ayant du mal à visualiser les paysages, ce sont plutôt les œuvres graphiques qui me serviront sur ce point.
La quasi-totalité des créatures fabuleuses de mes romans ne doivent rien à mon imagination : elles existent dans les légendes du monde entier. Des années de recherche m’ont permis d’en avoir une liste immense, que je suis heureux de faire découvrir à mes lecteurs. Il est important, je crois, de ne pas oublier notre folklore.
En ce qui concerne le scénario, enfin, je pense que c’est ma touche personnelle et je serai bien en peine de vous dire d’où cela sort. Pour les Sept Reliques, c’était une scène tirée d’un rêve qui m’a fait imaginer le premier personnage (paradoxalement, on ne rencontrera que dans le deuxième volume) et toutes les pièces du puzzle se sont mises en place petit à petit, étoffant cette planète petite mais regorgeant de merveilles et de cultures hautes en couleur.
Pouvez-vous citer le passage de votre dernier roman que vous préférez ?
Il y en aurait plusieurs. Ayant gagné en maturité depuis mes premiers écrits, j’aime désormais y glisser soit des réflexions sur le monde, soit des perles de sagesse entendues ailleurs. Que ce soient le long discours sur les émotions et les personnalités, le questionnement sur la foi, la « magie » différente de l’artisanat, l’importance de la confiance en soi, la comparaison de l’individu face à l’immensité de l’Univers, la part de déterminisme dû aux signes astrologiques ou ma reprise des « orientations » typique des jeux de rôle. Mais j’apprécie aussi les quelques scènes d’affrontement entre les héros et les sbires du Mal. Si je devais élire un extrait, ce serait celui-ci, petit conseil à tous ceux qui voyagent par le corps ou par l’esprit : « Quand nous nous sommes loin de chez nous, c’est bien de contempler les astres. Car même sous un angle différent, ça reste le même ciel avec les mêmes constellations ».
Un dernier mot pour vos futurs lecteurs ?
Je cherche au fil de mes lectures de l’évasion, du rêve, de l’aventure, de l’émerveillement. Et c’est aussi ce que j’essaie de transmettre dans mes écrits. Si mes romans vous permettent d’oublier la triste réalité pendant quelques heures, alors je serais heureux.
DÉTAILS DU LIVRE “Les Sept Reliques : le réveil d’Entropia”
Les Sept Reliques, tome 1 : Le réveil d’Entropia
Nombre de pages : 373
ISBN : 9782407019731
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Site de l’auteur : https://les-sept-reliques.fr/
