Et tu m’as offert ton soleil
Genre : Feel-good
Prix : 6,99€ ebook / 16,90€ broché
Résumé / synopsis
Du plus loin qu’elle se souvienne, Clémence voulait devenir magicienne. Pas pour exécuter des tours de magie avec des cartes, des colombes ou des couteaux, mais afin d’obtenir le pouvoir de faire naître des sourires sur tous les visages qu’elle croisait. Cette obsession la poursuivait depuis son plus jeune âge. Son souhait le plus cher ? Rendre le sourire à sa mère et effacer tous ses tourments.
En 2020, alors qu’elle se considère comme « la chercheuse d’emploi de l’année », Clémence se voit proposer un poste de chargée de mission pour l’égalité femme/homme dans une entreprise de l’industrie de la parfumerie. Il lui faudra alors utiliser toute sa ténacité et son imagination afin de mettre en place des actions permettant de tisser du lien entre les individus.
Le hasard des rencontres lui permettra-t-il de changer la couleur de ses deux univers ? La bonne humeur de Clémence sera-t-elle suffisante pour réussir tous ces challenges ?
Avis du chroniqueur sur « Et tu m’as offert ton soleil »
Clémence est une optimiste de nature qui, depuis l’enfance, cherche toujours le côté positif des choses. Mais après une série d’entretiens sans un poste décroché, elle commence à baisser les bras. Et pourtant, cette petite sortie de piste lors du dernier entretien a finalement (et étonnamment) débouché sur une embauche !
Autant Clémence déborde d’énergie et d’optimisme, autant son parcours est comblé par la tristesse. Nous découvrons son enfance grâce à des allers-retours dans le passé et nous comprenons mieux cette jeune femme qui rêve de transformer le monde en une fête permanente, à défaut d’avoir su transformer celui de sa mère. Car Clémence a grandi aux côtés d’une mère dépressive, la forçant a grandir plus vite, trop vite.
Ces allers-retours vont nous livrer la vie de Clémence et de sa mère Brigitte. Le livre se révèle alors beaucoup moins gai qu’au premier abord. La verve humoristique de Clémence laisse place à des fêlures anciennes et ancrées qui continuent à hanter le présent de ces femmes.
Le personnage de Clémence est à la fois pétillant et plein de failles, l’excès compensant les zones d’ombres et le passif un peu compliqué. Mais tout cela a donné une jeune femme dynamique, et surtout pleine de bienveillance envers les autres. Et il va lui en falloir de la bienveillance et de la foi en l’être humain pour « moderniser » cette entreprise selon les souhaits de son sympathique patron.
Clémence va y accomplir des miracles mais aussi se révéler elle-même et prendre confiance en ses propres capacités.
Ce livre illustre de différentes façons la peur de l’échec et notre capacité à la surmonter. Pour éviter de souffrir, d’échouer, de décevoir, on préfère renoncer et ne rien faire. Il n’y a pas d’âge ni de profil type dans ce cas là, et nous sommes bien dans ces cas là les gardiens de notre propre prison.
J’ai beaucoup aimé cette citation de Martin qui illustre un bel état d’esprit : « Vous avez l’occasion de réaliser quelque chose de nouveau ! De ce fait, l’échec s’avère obligatoire au début. C’est en essayant différemment plusieurs fois que l’on apprend, que l’on s’améliore. L’échec n’est grave que si l’on abandonne. Il faut le prendre comme une opportunité de se perfectionner.»
Ce livre nous parle de deuil, de la perte d’une enfant, de dépression, mais malgré ces sujets très lourds l’auteure sait aborder ces thèmes avec légèreté. Sans en enlever l’importance, elle chemine avec nous vers l’acceptation, vers la reprise en main, vers un avenir plus lumineux.
Une très jolie lecture pleine d’espoir à découvrir.
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