Titre : Le Mystère Parasuram
Auteur : Michel Sibra
Editeur : MVO
Genre : Fiction
20€
Ibsn : 978-2-38695-054-4
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4ème de couverture/Résumé
On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde, aurait dit Pierre Desproges.
J’ai pris le parti d’écrire une comédie « brune», contemporaine, grave et burlesque, en tentant de rire d’une situation « clochemerlesque »,
dans une bourgade fictive du Morbihan, bien nommée La Bonneville,
qui n’a rien à envier à celle inventée en Beaujolais, dans les années trente, par Gabriel Chevallier.
Il ne s’agit pas de l’implantation d’une vespasienne à proximité d’une église, mais d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile
dans l’ancien presbytère désacralisé.
Au concours Lépine des idées racistes, l’extrême droite s’impose, étendard brandi par l’ancien maire qui n’a pas digéré
son échec aux dernières élections au profit d’une femme, juive de surcroît.
Un petit bonhomme tombé d’on ne sait où, qui n e parle aucune langue
connue, à la peau si noire qu’on pourrait le prendre pour un « nègre », va mettre le feu aux poudres.
Dès lors, a poussée de fièvre xénophobe à La Bonneville prendra des proportions calamiteuses au risque de mettre des vies en péril.
Qui est ce traîne-misère, ce renifle-poubelle, ce mendigot, ce galvaude ramassé sur une voie de chemin de fer?
C’est le Mystère Parasuram.
La chronique de Flandrin
Imaginons une petite commune bretonne, dans le Morbihan, La Bonneville, « mille habitants en hiver, trois mille en été ». Sa maire, Marie Chapsky, déjà confrontée à la progression des idées d’extrême-droite parmi ses administrés, ce qui est d’autant moins facile qu’elle est d’origine juive, est amenée à devoir gérer le « Mystère Parasuram ».
En effet, l’apparition soudaine de ce jeune homme surgi de nulle part le long de la voie ferrée, à la peau sombre, aux traits plutôt asiatiques et qui ne parle pas le français ni l’anglais, a mis toute la communauté en émoi. Le préfet s’en émeut, tandis que descendus de Paris, des nazillons entendent prendre prétexte de la présence de cet « étranger » pour répandre leurs idées racistes.
Avec énormément d’humour (« une comédie brune »), Michel Sibra, dont ce n’est pas le premier roman, traite avec intelligence et délicatesse des graves problèmes qui minent nos sociétés : le racisme, le fascisme rampant, la montée de l’extrême-droite, la cohabitation des cultures, l’acceptation de la différence, le vivre ensemble…
Une lecture particulièrement bienvenue par les temps qui courent.
Chronique de Flandrin