Titre : Justan Lockholmes, tome 2 : La morsure du serpent
Auteur : C.D. Darlington
Editeur : Beta Publisher
Genre : Polar
16€ (broché), 5.99€ (ebook) €
Ibsn : 978-2-490163-46-5
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4ème de couverture/Résumé
L’affaire de la Logia a beau être close, elle n’a pas pour autant épargné le fameux Justan Lockholmes.
Un mois plus tard, alors que de terribles cauchemars le hantent, il va devoir reprendre du service aux côtés d’un tout jeune officier de police, et cela, qu’il le veuille ou non !
Un orphelin noyé, une énigme prométhéenne et une pintade bien peu digeste.
Voilà que Justan plonge dans une histoire passablement compliquée !
La chronique de La rédaction
Dans ce second volet des aventures de Justan Lockholmes, C.D. Darlington continue d’explorer les arcanes d’un Londres alternatif et baroque, avec une ironie toujours mordante… et un soupçon de poison en plus. La Morsure du Serpent est un tome de transition, mais aussi de révélation, où l’humour absurde laisse place à des tensions plus vénéneuses.
Tout commence par une énigme : un mystérieux empoisonnement, des symboles ésotériques, un parfum d’alchimie noire et une société secrète aux pratiques douteuses. Justan Lockholmes, toujours flanqué de Lady, son corgi plus futé qu’il n’en a l’air, se retrouve mêlé à une affaire aux ramifications politiques et scientifiques inattendues. C’est là que le roman prend une dimension nouvelle : moins loufoque que le premier tome, plus resserré, plus noir… et plus personnel.
Dans La Morsure du Serpent, Justan n’est plus seulement le détective excentrique qui s’étonne du monde : il en devient une cible. Empoisonné au propre comme au figuré, il voit se fissurer son armure d’ironie et de certitude. Son entourage prend plus de place – notamment Gabrielle Miniponey, dont les dialogues savoureux cachent un rôle plus trouble qu’il n’y paraît. L’intrigue, elle, s’enrichit de manipulations politiques, d’histoires de famille, et d’un passé qui ressurgit à grand bruit.
La force de Darlington réside dans cette capacité à passer du burlesque au tragique sans jamais rompre l’équilibre. La Morsure du Serpent est peut-être le tome le plus audacieux de la série : il ose ralentir le rythme, densifier l’intrigue, plonger Justan dans la confusion et l’ambiguïté morale. Et pourtant, la plume reste vive, inventive, irrésistiblement théâtrale.
Chronique de La rédaction