Fabio Mitchelli nous a accordé une interview autour de son livre « Le loup dans la bergerie » paru en février 2021 aux éditions Robert Laffont. Cet ouvrage est lauréat du Prix Méditerranée Polar décerné fin septembre au festival méditerranéen du polar à Le Barcarès, dans les Pyrénées-Orientales.
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Pouvez-vous nous en dire plus sur votre livre « Le loup dans la bergerie » ?
L’intrigue du roman est une nouvelle enquête du commandant Samuel Steiner de la police judiciaire de Metz. Il est amené à enquêter malgré lui dans le sud de la France, sur les hauteurs de Grasse, à Caussols : un policier vient le trouver le jour des funérailles de son ex-femme. Celui-ci l’informe qu’il est attendu à l’institut médico-légal de Nice pour identifier un corps qui, vraisemblablement, pourrait être celui de son père disparu une vingtaine d’années auparavant. Il va alors peu à peu découvrir qui est le berger de Caussols par le biais de Nadine Morel, l’ex-compagne du dangereux criminel qui a caché ses crimes vingt ans durant… Le commandant va donc enquêter, mais il va très vite prendre conscience qu’il pourrait y avoir un lien entre la disparition de son père et la pègre locale.
Quelle a donc été votre inspiration pour cette enquête ?
C’est une histoire vraie, tous les personnages de L’ombre de l’autre (inspiré de l’escalade criminelle de Francis Heaulme), livre qui précède celui-ci, sont réels, tout ce qui s’est produit dans l’affaire du berger de Caussols est également reporté dans Le loup dans la bergerie. J’y ai ajouté une histoire parallèle, notamment avec la fille du commandant Steiner. Je travaille avec les méthodes d’un journaliste d’investigation judiciaire, j’enquête, je rencontre sur place la plupart des protagonistes, à l’endroit même où se sont déroulés les drames… Je mélange ces faits divers avec une trame de fiction, car malgré cette matière réelle, je désire avant tout offrir au lecteur du divertissement, une part de rêve. Je ne veux en aucun cas tomber dans le documentaire.
Quel est votre passage préféré du livre ?
Il s’agit de la scène dans laquelle l’amie de Nadine Morel, Viviane Cerdan, se trouve sous hypnose. L’hypnothérapeute va tenter de solliciter sa mémoire afin de découvrir ce qu’il s’est passé vingt ans auparavant. J’ai écrit ce passage avec l’aide d’une amie qui est psychanalyste et consultante sur les parties psychologiques de mes romans, et on a travaillé sur cet aspect un peu mystique.
As-tu un projet d’écriture suite à ce livre ?
Oui mais il n’y a rien de signé à ce jour. Un roman qui ne sera pas un « Steiner », mais plutôt un thriller historico-fantastique.
Un dernier mot pour les futurs lecteurs de ce livre ?
Je les invite à découvrir l’histoire du berger de Caussols. C’est une affaire qui a secoué l’opinion publique et défrayé la chronique. Ce n’est pas la plus médiatique, je ne connaissais pas moi-même l’existence de Michel Lambin. C’est aussi l’occasion pour les lecteurs de découvrir cette affaire hors-norme, ainsi que le personnage de Samuel Steiner et les divers protagonistes, tous très attachants dans cette saga.
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