Le patriarcat me coûte un rein ! de Camille de Decker

Titre : Le patriarcat me coûte un rein !
Auteur : Camille de Decker
Editeur : Beta Publisher
Genre : Essai
12 €
Ibsn : 9782383920878
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4ème de couverture/Résumé

Le patriarcat coûte. Et pas qu’un peu.
Moins de salaires, plus de temps partiel, des retraites rabotées, des protections menstruelles hors de prix, des femmes sous-financées, des hommes surmenés…
Ce système inégalitaire n’est pas seulement injuste. Il est inefficace.
Avec un ton mordant, ce livre démonte l’idée reçue selon laquelle l’égalité serait un luxe. Il montre, chiffres à l’appui, que c’est l’injustice qui coûte : en opportunités gâchées, en talents sous-utilisés, en arrêts maladie évitables, en vies brisées.
Parce que le féminisme n’est pas qu’un combat de société : c’est un investissement rentable.
C’est du bon sens économique.

La chronique de La rédaction

Avec Le patriarcat me coûte un rein, Camille de Decker signe un essai aussi vif que salutaire. Publié chez Beta Publisher dans la collection À Sexe Égal, cet ouvrage démonte méthodiquement les idées reçues sur l’égalité acquise entre les femmes et les hommes, et le fait avec une arme redoutable : l’économie.

Loin des grands discours abstraits, l’autrice choisit de parler chiffres. Elle décortique ce que signifie concrètement, pour une femme, de vivre dans un système patriarcal : gagner moins, payer plus, cotiser moins, être jugée davantage. Des menstruations aux inégalités salariales, en passant par la parentalité, le plafond de verre ou les biais dans l’entrepreneuriat, Camille de Decker dresse une cartographie lucide, mordante, mais jamais moralisatrice d’un monde qui pénalise économiquement les femmes à chaque étape de leur vie. Le ton est direct, parfois drôle, souvent acide, toujours percutant. Loin d’un essai académique, Le patriarcat me coûte un rein s’apparente à un manuel de survie féministe, nourri d’études rigoureuses mais porté par une voix engagée, claire et incarnée.

C’est un ouvrage qu’on lit d’un trait, avec colère, avec soulagement aussi : celui de voir enfin formulé noir sur blanc ce que tant de femmes vivent, sans forcément pouvoir le chiffrer. À lire, à faire lire, et surtout à ne pas oublier.

Chronique de La rédaction

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